Shoji, les panneaux coulissants typiquement japonais
Dans l'architecture traditionnelle japonaise, le shoji désigne une porte ou une fenêtre qui permet de séparer une pièce en plusieurs espaces. Confectionné à partir de papier translucide, il est remonté sur un cadre de bois retenu par un treillis de bois ou de bambou. Contrairement au washi qui doit être confectionné à partir de papier traditionnel, le shoji à connu de belles évolutions, donnant naissance à des procédés de fabrication modernes. Ainsi, il est désormais possible de retrouver du shoji en plastique ou en textile. Dans cet article, découvrez l’origine de ces panneaux coulissants ainsi que leur place dans les maisons traditionnelles nipponnes.
Origine du Shoji japonais
Les panneaux coulissants japonais appelés également Shoji remonte certainement vers le 13ème siècle. Ce mot signifie en effet barrière de bambou, démontrant ainsi l’utilisation de ces panneaux dans les maisons traditionnelles nipponnes. Ces panneaux s’ouvrent et se ferment facilement afin de conserver l’intimité de chaque espace. Ils sont parfaits pour les petits espaces, contrairement à une porte battante.
Si le Shoji est très présent dans la maison traditionnelle japonaise, il faut noter qu’il est devenu une véritable tendance auprès des maisons occidentales. Dans la construction moderne, le Shoji ne forme pas la surface extérieure du bâtiment. Il se trouve à l'intérieur d'une porte ou d'une fenêtre coulissante en verre.
Construction du Shoji
Contrairement à son rôle ainsi que son aspect esthétique, le Shoji est très léger. Il est toujours composé de bois et de papier traditionnel japonais appelé également washi. Ce papier est confectionné de manière article à l’aide des fibres de mûrier. Mais, ce n’est que vers le début des années 1800 que la fabrication du papier fut industrialisée. Il a fallut attendre 100 ans plus tard pour retrouver des papiers confectionnés à partir de fibre synthétiques.
Pour ce qui est du bois, il doit être clair et sec, offrant ainsi une simplicité dans son maniement, contrairement au bois ancien. Les languettes de bois sont emboîtées les unes entre les autres, sur lesquelles le papier est ensuite collé. Les fabricants ne cessent de faire preuve d’ingéniosité, puisqu’au début, le shoji est recouvert de washi, actuellement, il est possible de retrouver des shoji composé de bois sur leur partie inférieure. Cela offre une opacité des plus belles.
Le Shoji pour une touche esthétique
Grâce à la manière dont le papier qui le compose est fabriqué, le Shoji offre une lumière élégante ainsi que des motifs qui peuvent se transformer en fonction de la lumière qui les contacte. En été, ces portes sont laissées ouvertes permettant aux occupants de la maison de profiter du paysage estival.
Par contre, durant les périodes hivernales, des portes coulissantes toutes en bois sont ajoutées afin de protéger le Shoji du vent mais aussi de la pluie. Avec l’évolution de la technologie, il est désormais possible de trouver des Shoji confectionnés spécialement pour laisser voir dehors même pendant les périodes hivernales. Ce procédé est possible grâce à l’ajout du verre sur la partie amovible du Shoji.